photos ivan tozzi
note précédente : échafauder des étages [1]
L’échafaudage est le temps de la construction, du renouveau. C’est le temps mis en suspension, en attente, un entre deux, d’ossatures. Mis à nu il n’est autre qu’un corps agrippé à un autre. Il est un plus, un appendice au changement : comme des allumettes à mes yeux pour ne plus dormir.
Histoire de trompe l’œil pour ne pas fermer les yeux. Entre un avant et un après. C’est la mise en forme d’un processus.
le chien andalou
Comment penser-formaliser le faire ? Ce qui est en train, ce qui n’est pas fini.
Penser les choses comme tel ! Figurer l’esquisse d’un devenir comme étant le résultat : tout le problème du projet ! Le projet est ce qui va advenir. Mais n’est il pas en soi un ensemble de processus d’étapes fini ? Ne serait- il pas une construction de l’étude, de l’esquisse ?
Lorsque l’on met un morceaux de sucre dans l’eau, à quel moment fond-il ? C’est ce temps là que j’aimerai revêtir ou in-vêtir. Habiter un temps où la position de l’instant est juste ! Où le prétexte d’une fin permet d’éclairer chaque instant comme voulu. De rendre sensible le mouvement, de le ralentir à ce qu’il est, un nouveau différent du premier mais présent à chaque fois.
dessin solaire – serge toussignant
Prendre une pause. Faire de cette pause la réussite du projet. Et ainsi travailler sur les silences …
[à suivre]